Ça dépend vraiment de votre secteur et de la taille de l'entreprise. Pour une PME classique, comptez entre 8 et 14 mois du début à la fin. Les premières semaines servent à préparer les documents, puis vient la recherche d'acheteurs qui peut prendre 3 à 6 mois. Ensuite, les négociations et audits ajoutent encore quelques mois. On a vu des transactions se conclure en 5 mois, d'autres qui ont pris plus de 18 mois.

Vous aurez besoin des bilans des trois dernières années minimum, vos liasses fiscales complètes, la liste détaillée de vos contrats clients et fournisseurs. Préparez aussi un inventaire des actifs matériels et immatériels, les contrats de travail de vos salariés, et tout document juridique concernant votre société. Un dossier bien préparé inspire confiance aux acheteurs potentiels et accélère le processus.

Plusieurs méthodes existent et on les combine généralement. La plus courante regarde vos résultats nets des dernières années et applique un multiple selon votre secteur. On analyse aussi votre actif net, vos flux de trésorerie futurs, la valeur de votre clientèle et votre position sur le marché. Chaque entreprise est unique, et une évaluation sérieuse prend en compte tous ces éléments pour arriver à un prix réaliste.

C'est une question délicate. Juridiquement, vous n'êtes pas obligé de les prévenir avant la signature définitive. Mais dans les faits, mieux vaut réfléchir à une communication progressive. Vos cadres clés devraient probablement être mis au courant assez tôt, surtout si leur présence rassure l'acheteur. Pour les autres employés, beaucoup de dirigeants attendent que la vente soit quasi certaine avant d'annoncer quoi que ce soit.

La fiscalité dépend de votre structure juridique et de votre situation personnelle. En société, vous serez imposé sur la plus-value de cession, avec des abattements possibles selon la durée de détention. Certains régimes permettent des exonérations partielles ou totales sous conditions. Si vous partez à la retraite, des dispositifs spécifiques existent. C'est vraiment du cas par cas, et il vaut mieux consulter un spécialiste avant de prendre des décisions.

Oui, c'est même assez fréquent. Beaucoup d'acheteurs apprécient une période de transition où vous restez présent pour faciliter la passation. Ça peut être un contrat de consulting sur 6 mois, un an, parfois plus. Certains vendeurs conservent aussi une participation minoritaire dans le capital. Tout dépend de ce que vous souhaitez et de ce que recherche l'acheteur. Ces modalités se négocient en même temps que le prix.

Ça arrive malheureusement. Les raisons peuvent être diverses : désaccord sur le prix final, problèmes découverts lors de l'audit, financement de l'acheteur qui tombe à l'eau. Dans ce cas, vous pouvez soit chercher un nouvel acheteur avec l'expérience acquise, soit décider de garder votre entreprise encore quelques années. L'important est de tirer les leçons du processus pour améliorer votre dossier si vous relancez une vente plus tard.

Le marché des transactions d'entreprises reste actif en 2026 malgré le contexte économique variable. Les acheteurs recherchent des sociétés rentables avec des perspectives solides. Si vos résultats des dernières années sont stables ou en croissance, c'est probablement un bon timing. Attention toutefois aux valorisations qui peuvent fluctuer selon les secteurs. Une analyse précise de votre situation et du marché actuel vous donnera une vision claire.